jeudi 6 octobre 2011

Steve Jobs est mort

"Oui", me direz-vous, "Et après?". Il se trouve que ce décès n'est pas que celui d'un capitaine d'industrie mais de l'un des artisans de la révolution informatique qui a bouleversé la planète depuis les années 80. Car si l'informatique proprement dite est apparue lors de la dernière guerre mondiale - les premiers ordinateurs ont été employé en cryptographie ou lors du projet Manathan -, c'est bien les années 80 qui ont vu le boom d'une informatique accessible au particulier via les premiers "ordinateurs individuels".
Ce boom doit son existence à 2 personnes : un visionaire, Steve Jobs, et un commercial studieux, Bill Gates. Au second, l'on doit l'expansion commerciale d'un système d'exploitation quasi-monopolistique reposant sur l'architecture PC : DOS puis Windows. Steve Jobs est quant à lui celui qui aura développé un système et une architectures intégrés. Il est aussi celui à qui l'on doit le concept d'interface graphique se substituant aux lignes d'instructions informatiques, principe sur lequel sera bâti plus tard Windows : le "Mac" était né.
Steve Jobs ne s'est pas arrêté là. Sa contribution à la révolution informatique mondiale s'est poursuivi en intégrant une dimension supplémentaire de l'informatique: la mise en réseau et le web. I-phone, i-tunes et i-pad sont devenus les fers de lance d'une nouvelle consommation informatique, intégrant une interface graphique complétée d'une interface tactile, et pour laquelle la connection avec un service peut se faire partout où "il y a du réseau". Les téléphones portables sont alors devenus des smart-phones et Macintosh un géant de l'informatique, ouvrant des Apple store partout dans le monde.
La fonction informatique créant le besoin, on comprend aisément l'apport de Steve Jobs à la révolution informatique mondiale. Steve Jobs fut le premier à comprendre que cette fonction devait se doubler d'un fonctionnalité, d'une ergonomie qui, se potentialisant, créent un besoin d'autant plus fort, car répondant instantanément et de façon intuitive à la commande de l'utilisateur.
Il restera l'un des grands noms de cette révolution, avec ceux de Mark Zukerberg (Face book), Alan Turing ou encore , répétons-le, Bill Gates. Nous n'oublierons pas les fondateurs d'internet, plus anonymes, mais sans qui la "révolution de l'information" n'aurait pu se produire.

mardi 4 octobre 2011

La situation actuelle dans la santé : quelques lectures

L'hôpital sous pression



Cet ouvrage est intéressant selon moi car il envisage largement la structure hospitalière.

Il dresse un état des injonctions sociales pesant sur les institutions:
  • Le nouveau management public : la maîtrise des coûts de santé, le paradigme de la réforme ou encore ceux de la productivité, de l'efficience ou de la qualité.
Il définit des acteurs indépendants:
  • Les tutelles
  • Les intermédiaires (entre les soignants et les tutelles)
  • Les soignants
  • Les patients
Il décrit les comportements des acteurs face aux réformes successives, à la nouvelle gouvernance ou au benchmarking.

L'ouvrage se conclue de façon critique par le constat de l'émergence d'un "soin low cost"

Le lien suivant présente plus avant l'ouvrage; il comporte l'interview de l'auteur :
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L_hopital_sous_pression-9782707164285.html

Bonne lecture à tous,

vendredi 26 juin 2009

A propos de Home

Le 5 juin, j'ai eu le plaisir de voir le magnifique reportage de Yann Arthus Bertrand concernant notre petite planète : HOME.

Disons-le sans détour, je suis fan du photographe, amoureux moi-même de photographie et de la nature, nourri aux reportages du commandant Cousteau et aux émissions des Animaux du monde. Je l'ai connu avec l'album La terre vue du ciel, que je n'ai d'ailleurs pas acheté (un pressentiment?). Mais déjà un changement de regard, de perspective dans tous les sens du terme, tel celui qui est apparu avec la première photo de notre planète bleue, prise par les astronautes de la mission Apollo 17 en 1966. La photographie de la terre vue de la lune, participera aussi de ce phénomène : nous donner une perception visible de notre place dans l'univers.

Ses autres ouvrages, Chevaux et Bestiaux révèlent une approche naturaliste des sujets abordés. On retrouve une approche de l'histoire naturelle chère aux grands classificateurs (Linné, Buffon) contemporains des encyclopédistes. Cette approche m'a aussi séduit.


Mais qu'en est-il de ce reportage ? C'est à mon sens un film de photographe : de longs plans animés et aériens se succédant au rythme des commentaires. C'est une sorte de prolongement de la démarche initiée par la terre vue du ciel. Une approche esthétisante des problèmes de notre trop petite planète. La dernière partie, abordant quelques solutions, vient très tard et reste désespérément limitée. Ces tentatives d'analyses ne correspondent pas à la démarche qui a présidé à l'essentiel du film. Ces critiques pourront être paradoxales avec le fait que j'ai aimé ce film. En effet, l'approche esthétisante, loin d'être un frein à la prise de conscience, peut en être un vecteur, meme s'il a ses limites. De plus, la juxtaposition de données brutes me semble essentielle pour développer une perception qui se doit globale de l'écologie. Reste l'analyse : elle est l'une des critique faites au film, de par sa pauvreté notamment. J'ai envie de répondre qu'il faut prendre ce film pour ce qu'il est :l'aboutissement de la démarche esthétique d'un génial photographe.

Toute oeuvre a ses détracteurs. Voici l'une des plus abouties:
Que penser donc? Il faut voir le film comme une prolongation de la démarche engagée avec La terre vue du ciel. Le parti pris de mise en image est conservé. Même s'il laisse "un goût amer" par les circonstances de sa diffusion et par son analyse peu élaborée, je pense que ce film reste fondamental car c'est son esthétique qui nous amène à avoir une perception renouvelée des problèmes environnementaux, comme pour cette fameuse photo de la terre. L'altitude est juste un peu moins grande. En matière d'environnement plus qu'ailleurs, il importe d'adopter une perception globale et se film ne saurait rester l'unique référence en terme de perception des risques environnementaux. Il est selon moi une des composantes d'un mouvement abordé lors de la seconde partie du XXème siècle, durant lequel le rapport de chacun à l'image s'est constament développé. Ainsi les critiques formulées à l'encontre de ce film me paraissent avoir moins de portée si l'on considère d'autres oeuvres:
  • Le monde du silence : à mon sens le premier film écologiquement militant (à replacer dans le contexte de son époque) ayant eu une audience internationale. Ce film du commandant Cousteau a été primé à Cannes en 1956 et a reçu l'oscar la même année pour le meilleur reportage. Il reste le film français le plus regardé aux USA.
  • Une vérité qui dérange : ce film d'Al Gore reste un référence, tant par son impact que l'on peut qualifier d'historique, que par son contenu.
  • We food the world : ce film aborde les travers de l'industrie agro-alimentaire.C'est la réification du vivant et les contraintes nées de l'industrialisation de l'agro-alimentaire qui sont montrées au travers de ce film-documentaire.
  • Le syndrome du Titanic: d'audience nationale, le film de Nicolas Hulot semble peiner à trouver son public, bien que plus profond et plus engagé dans les analyses présentées. La bande-annonce: http://www.youtube.com/watch?v=opyO8wlAM0k
En conclusion, disons simplement que cette fois, j'ai acheté le CD et le livre!

mardi 26 juin 2007

Rougon Macquart

Voici quelques liens permettant de découvrir l'oeuvre plus avant:




Voici l'arbre généalogique de la famille Rougon-Maquart, par l'auteur:


Pour conclure, voici quelques liens permettant d'obtenir des versions e-book gratuites: